Nos missions

L’ANFANOMA a été créée pour « assurer la défense de ses membres spoliés, sinistrés, déplacés et repliés et la réparation tant morale que matérielle des préjudices causés à la Communauté par l’abandon national des territoires qui étaient placés sous sa souveraineté »

 Encore aujourd’hui, plus de 50 ans après l’abandon des départements français d’Algérie et l’exode de plus d’un million de personnes, l’Association est contrainte de poursuivre sa mission, face au déni de responsabilité et à l’insuffisance des mesures réparatrices prises par les gouvernements qui se sont succédé mais aussi devant l’image caricaturale entretenue par nombre de Médias et qui perdure trop souvent dans l’esprit de nos Compatriotes métropolitains.

L’ANFANOMA poursuivra son combat sur le terrain tant que l’Etat français

  • N’aura pas fait la lumière sur le sort de nos Disparus, au-delà du cas très particulier du seul Maurice AUDIN ;
  • N’aura pas obtenu de l’Algérie le respect de nos Sépultures dans nos cimetières ;
  • N’aura pas reconnu l’abandon volontaire de départements français, sa responsabilité directe dans la fusillade du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, son renoncement à protéger les populations livrées aux exactions et aux massacres, aux enlèvements et disparitions, son refus de protéger les Oranais le 5 juillet 1962 et de s’opposer au massacre des Harkis… Enfin son entière responsabilité dans l’exode qu’il nous a imposé…
  • N’aura pas réparé intégralement les préjudices causés (indemnisation équitable des biens spoliés ou perdus, retraite décente, aide aux surendettés menacés d’une seconde spoliation, réparation du prix de la douleur et de l’affection…).

En effet, nous Français rapatriés, avons été les Victimes de la politique de décolonisation menée par notre Nation. Le cas des Européens d’Algérie, chassés de départements français après une guerre militairement gagnée est contre nature et sans nul doute unique en son genre. 8 ans d’affrontements au cours desquels le F.L.N. a fait des populations civiles sa cible privilégiée jusqu’à l’exode brutal ont traumatisé l’ensemble de nos Compatriotes et notamment les enfants mineurs à l’époque. La qualité de Victimes de guerre doit à ce titre leur être reconnue.

Enfin, pour lutter contre l’intoxication permanente de l’opinion publique et la désinformation généralisée pratiquée par la quasi-totalité des Médias, nous continuons à répliquer, réagir sans relâche pour tenter de dessiller les yeux de nos Compatriotes métropolitains. Nous comptons, notamment par une exposition itinérante, tenter de rétablir ce que fut la réalité de la présence française Outre-Mer et de notre vie là-bas, les risques affrontés, les difficultés surmontées par nos Anciens, l’œuvre de nos pères accomplie notamment en Algérie, enfin le long apprentissage du respect mutuel et du vivre ensemble, côte à côte certes, mais ensemble.