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LETTRE OUVERTE de Monsieur Yves SAINSOT , Président National de l’ANFANOMA

aux  : Victoires de la Musique, 3 rue Clairaut 75017 PARIS, à l’attention de

Monsieur le Président Gilles BRESSAND et de Monsieur le Directeur général Gilles DESANGLES

 LES VICTOIRES DE LA MUSIQUE ont distingué cette année Camélia JORDANA pour son album « LOST » en lui attribuant le prix « Musiques du Monde »

Cette actrice-chanteuse française, dont la jeunesse s’est déroulée dans un milieu bourgeois installé dans le Var, à la Londe des Maures, lycéenne à Hyères, militante féministe engagée et ouvertement agnostique entame une carrière artistique prometteuse.  Son dernier album, LOST, vient d’être distingué aux Victoires de la Musique 2019.

L’intéressée, dont le grand ’père aurait été à l’époque un responsable local F.L.N. dans le Var, redécouvre aujourd’hui son identité algérienne, ce qui est au demeurant son droit le plus strict. La deuxième chanson de l’album, « DAHOUW », évoque  selon les promoteurs « le massacre des Algériens du 17 octobre 1961 en plein Paris»… Ajoutons tout de même « En plein Paris, capitale de la France en guerre contre le F.L.N. – et non contre le peuple d’Algérie – alors que cette organisation terroriste, consciente de l’échec inéluctable de ses maquisards outre-méditerranée multipliait les attentats en Métropole ».

Lorsque Camélia Jordana chante « dans la Seine, le poids des os. Ils coulent depuis le grand saut », elle ne fait que relayer la légende du massacre d’ampleur, fruit de l’affabulation obstinément entretenue au point d’être devenue pseudo-vérité indiscutable. N’avons-nous pas entendu tout récemment sur France 2 un responsable F.L.N. affirmer  avec le plus grand sérieux : « ceux qui  savaient nager, ils leur liaient les mains pour qu’ils se noient » sans même que l’invraisemblance et l’ineptie du propos ne soit relevée par les réalisateurs du documentaire?  Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose… Chantez, chantez donc Camélia… sans doute de bonne foi, reprenant ce que vous avez peut-être entendu de votre grand’père. Nous n’oublions pas pour autant  votre interprétation de « Quand on n’a que l’amour » de Brel, en hommage aux victimes du 13 novembre 2015

Nous, Français rapatriés d’Algérie, avons suffisamment souffert de l’horreur de toute guerre civile pour savoir combien de tels événements marquent les mémoires et  ne peuvent être traités aussi superficiellement, encore moins jugés à charge, sans preuves, près de soixante ans après !

Sans aucune illusion sur l’expression d’un quelconque regret de l’ organisation des Victoires de la Musique, qui s’abritera bien entendu derrière la liberté du collège de votants, nous nous bornerons à exprimer notre compassion aux familles des trop nombreuses victimes tombées tout au long de ces années noires sous les coups du F.L.N. parmi les forces de l’ordre chargées de la sécurité en Métropole.  Nous comprenons leur douleur devant cette nouvelle agression. C’est donc vers elles que va prioritairement notre soutien, fidèles collectivement au vieux principe « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

En toute sincérité,  le Président de l’ANFANOMA, Yves Sainsot

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Lettre de Monsieur Yves SAINSOT, Président national de l’ANFANOMA,  à

Monsieur Alain JUPPE

Maire de Bordeaux

Hôtel de Ville

Place PEY-BERLAND

33045 BORDEAUX CEDEX

6 février 2019

Monsieur le Maire,

Nous apprenons avec stupéfaction que le 17 décembre dernier, le Conseil municipal a décidé à la quasi-unanimité de baptiser une rue de votre ville du nom de Frantz FANON.

Je ne vous ferai pas l’injure d’imaginer que vous pourriez ignorer qui était ce personnage, né paradoxalement à « Fort de France », farouche anticolonialiste – ce qui était son droit – mais engagé dans le camp de la violence la plus extrême au côté du F.L.N. dès le début de la guerre d’Algérie, psychiatre à l’hôpital de Blida de 1953 à 1956, expulsé d’Algérie en 1957, réfugié à Tunis et militant actif du F.L.N., nommé ambassadeur du G.P.R.A. en 1960 au Ghana et mort en 1961 sous le nom d’Ibrahim Frantz Fanon.

Je me bornerai à vous rappeler les véritables appels au meurtre de son ouvrage « Les damnés de la terre » en citant cette phrase ignoble : « Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon »… La préface de Jean-Paul SARTRE n’était pas en reste : « abattre un européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ». Comme élégamment ces chose-là étaient dites !

Et c’est cet homme, ce renégat que vous avez distingué et décidé d’honorer ! Minable combinaison électorale ? Elle manquerait de dignité ! Faute d’inattention ? Ce serait grave et inquiétant… J’avoue ma perplexité face à une telle initiative venant d’un ancien prétendant à la magistrature suprême. Il est vrai que le Président en place n’est pas en reste, après les excuses présentées à Mme J. Audin…

Je pense aux familles des malheureuses victimes civiles européennes du terrorisme abject, à celles des Harkis dépecés, ébouillantés, égorgés, à celles enfin des militaires de carrière ou appelés Morts pour la France certes, mais hélas aussi pour rien… Et j’ai honte, Monsieur le Maire, honte pour vous d’abord mais je m’en remettrai… Honte pour votre Ville où reposent désormais plusieurs des miens « rapatriés » en 1962… Honte enfin pour mon Pays, ma France que je reconnais de moins en moins.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire à mon amertume et à mes sentiments de profonde affliction.

Le Président, Yves Sainsot

 

A.N.F.A.N.O.M.A

Association Nationale des Français d’Afrique du Nord, d’Outre-Mer

et de leurs Amis

4 rue des Arènes –  75005 PARIS

Tel 01 61 35 12 74 – anfanoma.nationale@wanadoo.fr

 

17 février 2017

LETTRE OUVERTE                                                                   

Monsieur Emmanuel MACRON

« En Marche »

BP 80049

94801 VILLEJUIF

Monsieur,

 

Comme la plupart de nos politiciens, pour qui le chemin de Damas passe désormais par Alger, et comme presque tout aspirant Calife, vous avez cru devoir vous incliner sous les fourches caudines de la repentance, battant votre coulpe pour être adoubé.

Vos déclarations soigneusement préparées et plusieurs fois répétées  en Algérie, avant ou après vous être  recueilli devant le Monument aux Martyrs, comme si vous étiez déjà un chef d’Etat en visite officielle, étaient censées caresser vos interlocuteurs « dans le sens du poil ». Elles ont déclenché un tollé général auquel vous ne vous attendiez certes pas de ce côté de la Méditerranée, tant dans les milieux Rapatriés qu’Anciens Combattants.

Juger en 2017 ce qui s’est passé entre 1830 et 1962, sans tenir compte du contexte, des contentieux antérieurs et des mentalités de l’époque relève de la pure  idéologie.

Le faire sur le territoire de l’ancien adversaire est déshonorant  pour un candidat à la Présidence de la République française. Vous avez sûrement été raillé en coulisse par un peuple qui méprise l’homme sans honneur, sans dignité et que la misère actuelle rend plus soucieux de visas que d’excuses.

L’Histoire est un domaine où la réflexion, la pondération sont indispensables, qualités indispensables aussi aux responsabilités auxquelles vous aspirez. Sachez qu’il a existé plusieurs sortes de colonisation. La française n’a rien eu de commun avec l’anglaise ou l’espagnole…  Vous avez sans doute rencontré quelques Indiens en Amérique ou Aborigènes en Australie, ceux qui ont échappé à l’éradication. L’œuvre française en Algérie, menée par nos aïeux a été tout autre chose. Apprenez aussi que les Arabes, bien avant  nous, ont été aussi des colonisateurs sur les territoires aujourd’hui algériens et que les crimes barbares, ils les ont commis par centaines de milliers contre les Chrétiens et les Juifs, puis plus tard contre les Pieds-noirs et les Harkis. Nous tenons à votre disposition quelques documents sur ce thème.

Sachez, Monsieur, que les Français rapatriés ont suffisamment souffert du terrorisme là-bas pour ne pas en vouloir ici, pas même du terrorisme de la pensée que votre conduite nous fait craindre.

 

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments de révolte.

Le Président,

 Yves Sainsot

 

Communiqué de l’ANFANOMA

RECONNAISSANCE DE RESPONSABILITE DANS L’ABANDON DES HARKIS

Qui désignera enfin le véritable coupable ?

L’ANFANOMA prend acte de la déclaration solennelle et de l’hommage appuyé que le Président de la République vient de rendre à la Communauté Harkie  à l’occasion de la Journée nationale du 25 septembre.

Elle se réjouit pour ses Amis Harkis de ce nouveau succès qui vient récompenser la ténacité de leur combat. C’est le troisième Président de la République à reconnaître les souffrances des Harkis. Après que M Jacques CHIRAC ait déclaré le 25 septembre 2001 que la France «  n’a pas su sauver  ses enfants », que M Nicolas SARKOZY  ait constaté, le 14 avril 2012 « elle ne l’a pas fait », M François HOLLANDE vient à son tour d’affirmer au nom de la République  « Je reconnais les responsabilités des gouvernements français dans l’abandon des Harkis, des massacres de ceux restés en Algérie, et des conditions d’accueil inhumaines des familles transférées dans les camps en France. Telle est la position de la France. »

La France ? La République ? Les gouvernements ? En réalité, c’est bien leur prédécesseur, M Charles de Gaulle, qui a tranché par son cynique « Eh bien, ils souffriront ».

Qui osera désigner enfin  le véritable responsable du double crime,  désarmer les Harkis et ne pas leur porter secours ?

L’A.N.F.A.N.O.M.A. attend encore – et avec elle l’ensemble de la Communauté des Français Rapatriés – qu’un Chef de l’Etat épris sincèrement de vérité dénonce enfin sans fard les responsabilités de celui qui au nom de la France a  sacrifié les Harkis, abandonné les Européens, fait tirer sur les Algérois, rue d’Isly, le 26 mars 1962 et laissé accomplir le massacre du  5 juillet 1962 à Oran… Ainsi seulement pourra être refermé pour l’ensemble de la Communauté « Harkis / Pieds-noirs » le chapitre douloureux des atrocités de cette fin pitoyable de l’Algérie Française.

Yves Sainsot

Président National de l’Anfanoma

CEREMONIES DU 5 JUILLET 2016 A PARIS
A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS
TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS
SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGERIE
MAFA / GRFDA / ANFANOMA / AAALGERIANIE
COMME CHAQUE ANNÉE, NOUS PERPÉTUONS CET HOMMAGE ET VOUS PRIONS DE VENIR NOMBREUX.
PROGRAMME :
       11 HEURES : MESSE DU SOUVENIR EN L’EGLISE SAINTE ODILE (2 AVENUE STÉPHANE MALLARME / 75017 / PARIS) CÉLÉBRÉE PAR LE M. L’ABBÉ GUILLAUME DE TANOÜARN
METRO : Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 Station PORTE DE CHAMPERRET
15 HEURES : RECUEILLEMENT ET DÉPÔT DE GERBES DEVANT LES COLONNES DU QUAI BRANLY .
RER ligne C (station Champs de mars – Tour Eiffel). métro ligne 6 (station BIR-HAKEIM )

A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures. Restaurant L’ETOILE DE TAROUDANT / 15 rue d’Héliopolis / 75017 / PARIS

INDEMNISATION DES FRANÇAIS RAPATRIES D’ALGERIE

MISE EN GARDE DE L’ANFANOMA

La question de l’indemnisation des biens spoliés en Algérie après l’indépendance, soigneusement étouffée par les gouvernements successifs surgit comme par hasard à l’approche d’une échéance électorale majeure. Ces rumeurs suscitent espoir chez quelques-uns de nos compatriotes et colère en Algérie.

Ce n’est pas la première fois que le renvoi vers l’Algérie est agité sans scrupule comme leurre commode par les autorités françaises trop heureuses de gagner du temps en engageant nos compatriotes vers une voie sans issue. M J.M. AYRAULT, Ministre des Affaires étrangères et du développement international, dont nous avions déjà noté l’absence d’intérêt pour la cause des Rapatriés lors des deux années où il a été Premier ministre, dans une réponse écrite au gouvernement datée du 14 juin, n’a pas manqué à la règle en rappelant que « la France a marqué sa solidarité à plusieurs reprises à travers les lois d’indemnisation de 1970, 1978 et 1986 (sic, 1987 en réalité). Les gouvernements français et algérien ont engagé un dialogue approfondi sur la question des biens immobiliers depuis 2012. Ce dialogue se déroule dans l’esprit d’amitié et d’apaisement que le gouvernement français est attaché à préserver dans sa relation avec l’Algérie. Nos compatriotes sont pour leur part libres de présenter aux autorités administratives et judiciaires algériennes leurs éventuelles demandes de réparation. C’est le sens des jurisprudences du Conseil d’Etat et de la CEDH (…) Le gouvernement français restera attentif aux suites qui seront données aux éventuelles démarches de nos compatriotes. »

Relevons bien sûr que l’attachement du gouvernement français à préserver l’esprit d’amitié et d’apaisement dans sa relation avec l’Algérie prend une fois encore le pas sur le souci de défendre les intérêts de ses nationaux. Notons surtout la légèreté et l’impudeur du ton employé. Rappelons enfin que la règle internationale est toujours la même et que M J.M. AYRAULT ne peut l’ignorer. C’est elle qui a présidé à la législation « dommages de guerre » après la seconde guerre mondiale, celle qui est encore aujourd’hui en cours d’application entre la France et l’Algérie sur les essais nucléaires sahariens (dont nous, Français d’Algérie sacrifiés à ces accords secrets avons été les premières victimes collatérales !): chaque Etat indemnise ses nationaux, à charge pour lui de se retourner contre l’Etat responsable. Pour ce qui nous concerne, l’affaire est simple : La France aurait pris en charge 58% des dommages, soit, reste 42%…  A elle d’assumer sa dette, puis à se retourner vers l’Algérie, si elle l’estime opportun… Ce qui semble à l’évidence fort improbable en l’état actuel mais n’est pas notre problème en tant que Rapatriés du moins.

L’abandon volontaire d’une partie du territoire (quatre fois plus étendu que celui de la Métropole !) après une guerre militairement victorieuse est une première dans l’histoire. Le million de Rapatriés en a fait les frais. La règle de l’expropriation pour cause d’utilité publique, après juste et préalable indemnisation aurait dû être appliquée, il n’en a rien été… Quant aux prétendues «  avances sur créances extérieures », en réalité contributions nationales, versées sur des décennies n’ont tenu aucun compte de la privation de jouissance.

L’ANFANOMA et ses partenaires associatifs revendicatifs sérieux ont toujours jugé que l’affaire était franco-française et relevait de la seule volonté politique interne. L’ANFANOMA, libre et indépendante, ne manquera pas de mener ses démarches à la veille des prochaines échéances électorales, auprès de tous les candidats potentiels sans exclusive, pour tenter de faire valoir nos droits, de les convaincre de leur légitimité et de connaître leurs intentions. Notre rôle se limitera à informer nos Compatriotes – que nous tenons pour majeurs et vaccinés – des engagements obtenus. Selon notre règle de conduite intangible, nous dresserons le bilan objectif de l’équipe en charge des responsabilités. La présente réponse ne saurait figurer en l’état dans la colonne positive…

 

CÉRÉMONIES EN MÉMOIRE DES VICTIMES DE LA FUSILLADE DU 26 MARS 1962 RUE D’ISLY A ALGER

Comité International Algéro-Français de Haut Niveau (C.I.H.N.)

Une troisième session, tout aussi décevante, à ALGER le 10 avril 2016

La déclaration d’amitié et de coopération, signée à Alger le 20 décembre 2012, à l’occasion de la visite d’Etat du président français en Algérie, prévoyait la création d’un « Comité de Haut Niveau ». Ce comité, co-présidé par les Premiers ministres Abdelmalek SELLAL et Manuel VALLS se réunissait le 10 avril 2016 dans un climat diplomatique tendu, Alger n’ayant pas apprécié la bouderie de la Presse française, pour une fois éprise de liberté…

Les déclarations complaisantes de M. VALLS ayant, tout au moins en apparence, calmé le jeu, le texte final commun a consacré les félicitations mutuelles devant les résultats obtenus et l’accord à la poursuite dans la voie tracée. Parmi les soixante articles de ce texte, nous n’en avons relevé que 5, au chapitre étonnant « Défense et Sécurité », qui auraient dû concerner directement les Rapatriés et  qui nous heurtent particulièrement, tant les rapatriés d’Algérie encore une fois font les frais de cette amnésie mémorielle.

«Article 24. Les deux parties se sont félicitées de la poursuite des actions communes menées dans le cadre des commémorations des deux conflits mondiaux permettant de rappeler notamment le rôle joué par les combattants algériens dans la libération de la France et pour leur rendre hommage. Elles ont réitéré la volonté exprimée par les chefs d’Etat français et algérien en 2012 de concourir à la paix des mémoires.

Elles se sont félicitées des gestes effectués par chaque partie, le dépôt de gerbe à Sétif le 19 avril 2015, la première visite en France d’un ministre des moudjahidine, fin janvier 2016 et la récente déclaration du Président de la République française à l’occasion de la commémoration du 19 mars, à Paris, en hommage à toutes les victimes de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Elles ont convenu de continuer à œuvrer en ce sens.

  1. Les deux parties ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats positifs enregistrés au cours des discussions dans le cadre du groupe de travail sur les archives et ont salué la signature du rapport d’étape ainsi que le cahier des charges qui institue une démarche objective pour le règlement du contentieux archivistique.
  2. Les deux parties approuvent les décisions prises par le groupe de travail mixte sur les archives et appellent à ne ménager aucun effort pour leur mise en œuvre, notamment en matière de coopération et de remise des copies numérisées déjà disponibles. La partie algérienne souligne qu’elle ne renonce pas à la propriété des orignaux, principe qu’elle a réaffirmé dans les divers procès-verbaux de réunion dudit groupe.
  3. Les deux parties se sont félicitées de la tenue, à Alger, le 3 février 2016, de la première réunion du groupe de travail mixte sur l’indemnisation des victimes algériennes des essais nucléaires français au Sahara ou leurs ayants droit et sont convenues de tenir la prochaine réunion de ce mécanisme à Paris durant le premier semestre 2016.
  4. Les deux parties se sont félicitées de la tenue de la réunion, le 11 février 2016, des points focaux des deux pays sur les disparus algériens et français de la guerre d’indépendance et ont réaffirmé leur volonté de faciliter la recherche et l’échange d’informations pouvant permettre la localisation des sépultures de disparus algériens et français de la guerre d’indépendance. Elles sont convenues de tenir la prochaine réunion de ce mécanisme à Paris durant le 1er semestre 2016. »

5 points sur 60, ce seul rapport traduit l’absence d’intérêt réel porté aux problèmes des Français Rapatriés : pas une phrase sur le rôle des Pieds-noirs dans la défense et la libération de la Mère-Patrie, pas une ligne sur l’état de nos sépultures en Algérie, pas une non plus sur la question de la libre circulation des Harkis ; quant aux disparitions, seules celles des militaires auraient été évoquées ; l’indemnisation des seules victimes algériennes des essais nucléaires sera étudiée (celle des populations françaises, spoliées et contraintes à l’exode, qui – rappelons-le – ont été sacrifiées à ces essais, attendra encore les calendes grecques !). Pour l’essentiel, les deux parties se sont félicitées des résultats obtenus par l’une d’elles… en l’occurrence, l’Algérie !

En marge de cette session, un entretien de pure forme

entre MM T. ZITOUNI et J.M. TODESCHINI

Des entretiens particuliers ont réuni les ministres français faisant partie de la délégation avec leurs homologues algériens. Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a ainsi reçu son homologue Jean-Marc Todeschini. La rencontre aurait « permis d’évoquer les relations bilatérales et d’examiner plusieurs dossiers d’intérêt commun relatifs, notamment aux archives, à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires et aux disparus de la guerre de Libération nationale » et les deux parties ont convenu «de continuer à assurer le soutien aux groupes d’experts chargés de l’examen de ces dossiers pour aboutir aux solutions escomptées par les deux pays dans les plus brefs délais».

La concision et la platitude de ce texte signifie en clair qu’aucun résultat concret n’a été obtenu et que les contacts devraient se poursuivre… Prochain rendez-vous, à Paris !

Yves Sainsot, Président national de l’ANFANOMA

Tél 0164351274

4 rue des Arènes 75005 PARIS

PÉTITION NATIONALE VALEURS ACTUELLES

 » NON AU 19 MARS »

Sur l’initiative du Cercle Algérianiste et en liaison avec “Valeurs Actuelles” une pétition nationale a été lancée à laquelle nous avons souscrit au nom de l’ANFANOMA. Le texte de cette pétition contre le 19 mars et la présence de François Hollande au Mémorial national de la Guerre d’Algérie (quai Branly à Paris) a été validé par l’ensemble des signataires, responsables associatifs.

 Cette pétition est en ligne sur  le site de valeurs actuelles. Transmettez ce message dès à présent à votre cercle familial ou relationnel…

N’oubliez pas non plus les milieux d’anciens combattants qui partagent, pour la très grande majorité d’entre eux, notre allergie viscérale à cet anniversaire odieux.

Nous comptons sur vous,

Pour signer  http://www.valeursactuelles.com/

et , cliquer sur la photo du rapatriement

 

LE 19 MARS 2016, François HOLLANDE  AU MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGERIE

Il sera ainsi le premier Président de la République française, depuis la fin de la Guerre d’Algérie à commémorer le sinistre anniversaire du pseudo Cessez-le-Feu, convenu à Evian entre la France et les seuls délégués du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (G.P.R.A.).

Par ce choix, qui divise le Monde Ancien Combattant et qui révolte l’ensemble de la Communauté des Français Rapatriés, tant Harkis qu’Européens, F. HOLLANDE satisfait à la demande pressante de la seule Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie (F.N.A.C.A.).

Gageons que, ce faisant, il ne manquera pas d’invoquer le nécessaire apaisement des mémoires, d’appeler à la réconciliation avec l’ennemi d’hier et au rapprochement entre les peuples… Tout cela au mépris de la douleur des familles des Victimes tombées ou disparues après le 19 mars 1962.

F. HOLLANDE se rend ainsi complice de son lointain prédécesseur, Charles de Gaulle, dans l’abandon des Français d’Algérie et le massacre des Harkis.